JEAN-FRANÇOIS GOULET

Vous connaissez probablement Jean-François Goulet comme formateur au Service de la concertation des arrondissements (SCA). Il exerce effectivement ce rôle depuis 2018, mais il a également tout un historique au sein de la Ville de Montréal, dont il fait partie depuis plus de 20 ans déjà.

Parcours de carrière

Jean-François a d’abord été embauché comme technicien informatique en septembre 2000, pour trois (3) arrondissements, appelés à ce moment Mercier-Hochelaga-Maisonneuve (MHM), Centre-Sud-Plateau-Mont-Royal et Rivières-des-Prairies-Pointes-aux-Trembles.


Au moment où certains arrondissements fusionnaient, il a été assigné spécifiquement à MHM. Il se souvient des appels reçus sur sa pagette, ainsi que des déplacements qu’il effectuait pour offrir du support directement au poste de travail de chacun - une époque révolue !

En 2008, il s’est fait offrir un poste de programmeur analyste pour un projet de l’arrondissement, rôle qu’il a endossé pendant 5 ans, jusqu’à ce que son poste soit coupé en 2013. Il est alors retourné dans un poste de technicien informatique, mais cette fois-ci chez les pompiers, soit au Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) - une expérience bien différente de celle qu’il a vécue en arrondissement.


Au fil du temps et de ses expériences, Jean-François a remarqué que ce qu’il appréciait le plus de son travail était de coacher et former les nouveaux employés. Quand le poste de formateur au SCA s’est ouvert, il ne pensait pas du tout avoir le profil de l’emploi, mais a décidé de tenter sa chance malgré tout. C’est ainsi qu’il a été embauché dans ce rôle.


Jean-François se rappelle encore de sa première journée de formation, accompagné de Ian Baril et Sara Borgi comme pilotes de système. Tout le chemin parcouru depuis cette journée où la nervosité l’habitait, il souligne s'être senti très bien accompagné par toute l'équipe de la DEPS, dirigée par Alain Bélanger. En effet, grâce à leurs conseils et leurs encouragements, chacun de ses collègues a contribué à mettre Jean-François en confiance et à le faire évoluer comme formateur.

Le projet AGIR

Jean-François et toute l’équipe de formation ont commencé à travailler sur le projet AGIR en octobre 2020, chapeautés par Virginie Basmadjian. Pour débuter, ils ont commencé par assister à des démonstrations de la nouvelle solution applicative par l’équipe des TI. Par la suite, Jean-François a eu accès à l’environnement d’acceptation d’AGIR-Permis et a pu s’y exercer et s’approprier le système.


L’équipe de formateurs, accompagnée de Laetitia Chin (pilote), a ensuite débuté le développement des formations et de tous les outils fonctionnels liés à AGIR-Permis, que l’on peut retrouver sur le site de la DEPS. À ce jour, on dénombre un total de 41 outils développés spécifiquement pour le volet permis d’AGIR.

Un projet d’envergure en peu de temps

Contrairement à ce qu’on aurait pu penser, l’apprentissage de la solution applicative n’a pas constitué un défi pour le formateur, grâce à son passé en TI et son côté autodidacte, jumelés à toute l’énergie qui a été investie pour rendre l’application facile d’utilisation.

Sans compter les nombreux défis amenés par le contexte de pandémie mondiale et le télétravail, Jean-François souligne que les principaux challenges ont découlé de l’envergure du projet et de la pression du temps.

Tous ceux qui ont touché à AGIR-Permis, de près ou de loin, le savent : le développement du volet Permis d’AGIR est un projet majeur, qui a touché énormément de personnes dans leur travail, et ce, de différentes façons. Étant donné l’ampleur du projet, l’équipe formation a eu accès, grâce au travail des équipes TI, à un serveur de formation quelques semaines avant le déploiement, les aidant à concevoir les outils et supports de formation requis.

L’équipe, composée de Virginie Basmadjian, Marc Pageau, Martin Guénette-Rodrigue, Chantal Springhetti, Josiane Montpetit et Jean-François, a donc travaillé très fort pendant le mois de février 2021, afin de pouvoir livrer dans les temps. Certains membres de l’équipe avaient aussi d’autres mandats en parallèle avec lesquels ils devaient jongler.

Son implication dans le projet a aussi fait prendre conscience à Jean-François à quel point AGIR-Permis touche un large spectre de clientèles, des agents techniques en arrondissements, en passant par les agents de communications sociale (ACS), l’Escouade mobilité, les services centraux, puis les équipes d’événement et de cinéma. Le tout a donc été une course contre la montre afin de pouvoir offrir des formations de qualité à tous, selon leurs besoins spécifiques.

L’ampleur du projet ne se limite cependant pas à la clientèle touchée, mais concerne aussi la quantité d’information qui devait être transmise lors de la formation. Pour Jean-François, ça a été un défi de transmettre l’ensemble des éléments, tout en conservant l’intérêt des participants. Il cite comme exemple la formation des agents techniques en arrondissement, d’une durée de 7 heures.

Ce dont il se souviendra

Malgré ces défis non négligeables, Jean-François garde un beau souvenir de ce projet. Il a notamment adoré l’apprentissage de l’application et a pu renouer quelques instants avec son passé de développeur en cherchant les failles et en testant les limites de la solution.

Il a aussi adoré le développement des formations et des aide-mémoires, et encore plus les moments passés à former les participants et à s’assurer que tous soient outillés pour le déploiement.

Ce dont il se souviendra le plus de ce projet : Définitivement, le travail d’équipe. Jean-François a d'ailleurs souligné les craintes de l'équipe face à la situation du télétravail en temps de pandémie, notamment la peur que cela complique le travail d'équipe. Force est de constater que ce n’est pas le cas - du moins vis-à-vis du projet AGIR-Permis - où il a travaillé en étroite collaboration avec toutes les équipes impliquées dans le projet AGIR, volet Permis (pilotes, conseillères en gestion du changement, TIs, SIRR, etc.). Chacun des membres de l’équipe a été impliqué à différentes étapes du projet, et Jean-François tient à souligner l'apport de chacun. C’est de cette intensité, et de cette belle et étroite collaboration dont il se souviendra le plus.

Au mois de novembre, apprenez-en plus sur AGIR à travers le portrait de Julien Riel et de Thomas Neyraut du Service des technologies de l’information (STI), qui travaillent tous les deux sur l’architecture d’AGIR.

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